Voter Autrement

Présidentielles 2017

Ce travail est le fruit de l'équipe Voter Autrement 2017 (en gras figurent les personnes plus particulièrement impliquées dans l'organisation de l'expérimentation de vote à Grenoble) :

  • Antoinette Baujard, GATE Lyon Saint-Étienne, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
  • Renaud Blanch, LIG, Université Grenoble-Alpes
  • Sylvain Bouveret, LIG, Grenoble-INP
  • François Durand, LAMSADE, Université Paris-Dauphine
  • Herrade Igersheim, CNRS, BETA, Université de Strasbourg
  • Jérôme Lang, LAMSADE CNRS, Université Paris-Dauphine
  • Annick Laruelle, UPV-EHU, Universidad del País Vasco
  • Jean-François Laslier, CNRS, Paris School of Economics
  • Isabelle Lebon, CREM, Universités Caen-Normandie et Rennes 1
  • Vincent Merlin, CNRS, CREM, Universités Caen-Normandie et Rennes 1

Ce travail n'aurait pas pu être accompli sans le concours de la Mairie de Grenoble et des services municipaux, ni sans le concours des volontaires qui ont encadré l'expérimentation de vote : nous les remercions chaleureusement.

Merci également aux 1069 électeurs qui ont accepté de prendre part à l'expérimentation le jour du vote.

Avertissement au lecteur :
Les résultats présentés sur cette page sont à interpréter avec les précautions d'usage suivantes.
  • D'une part, l'interprétation est très dépendante de la manière dont nous redressons les données. Il n'existe aucune manière parfaite de corriger les biais inhérents à ce type d'expérimentations, et notre méthode de correction a des défauts (voir la section Comment les données sont-elles redressées ?).
  • D'autre part, les modes de scrutin que nous testons le sont dans un certain contexte politique, façonné par le scrutin majoritaire à deux tours. Si l'on décidait de changer le mode de scrutin, le paysage politique serait complètement transformé et les électeurs s'adapteraient, donc les résultats seraient probablement différents.

Introduction

Le dimanche 23 avril 2017, lors du premier tour de l'élection présidentielle française, nous avons mené une expérimentation sur les modes de scrutin. Cette expérimentation avait lieu dans 5 lieux de vote en France, dont la Halle des Sports du Vieux Temple à Grenoble (englobant 3 bureaux). L'objectif scientifique de cette expérimentation était principalement de comprendre dans quelle mesure le choix d'un mode de scrutin influence le résultat d'une élection et la manière dont les individus s'expriment. À Grenoble, les participants étaient invités à s'exprimer sur papier sur les candidats à l'élection présidentielle selon deux modes de scrutin alternatifs : le vote par approbation et le vote par note sur échelle continue. Le bulletin de vote présenté aux électeurs ce jour-là est disponible ici :

L'objectif de cette page est de donner une vision synthétique des premiers résultats obtenus à la suite de cette expérimentation. Elle est préliminaire et est destinée à être complétée au fur et à mesure des résultats obtenus. De même, dès que nous serons en mesure de publier les données brutes, nous donnerons le lien vers la page où elles pourront être téléchargées.

La section Résultats généraux présente un graphique général des résultats obtenus par les différentes méthodes de vote. Une vue détaillée pour chaque bureau de vote est donnée dans les sections Vieux Temple 1, Vieux Temple 2 et Vieux Temple 3. Chacun des graphes présentés vous proposent de travailler avec les données brutes (chaque bulletin compte pour une voix) ou les données redressées (afin de corriger légèrement les biais de représentation).

Vous pouvez retrouver un descriptif complet de toutes les méthodes de vote sur la page À propos de l'expérimentation, section Les Modes de Scrutin Testés.

Comment les données sont-elles redressées ?

Afin de corriger les biais de représentation des participants à l'expérimentation, nous nous appuyons sur la réponse des participants à la question « Au vote officiel, pour qui avez-vous voté? ». En tout, sur les 1069 participants, 1032 se sont prononcés sur cette question en disant vouloir voter pour un candidat donné. Seuls ces participants sont comptés. Les réponses se répartissent comme indiqué dans la colonne de pourcentages la plus à gauche du tableau suivant :

Déclaration de vote officiel par les participants à l'expérimentation Vote officiel aux bureaux Vieux Temple Coefficient correcteur local Vote officiel national Coefficient correcteur national
Nicolas Dupont-Aignan1,26 %1,37 %1,094,70 %3,73
Marine Le Pen2,51 %6,28 %2,5021,30 %8,45
Emmanuel Macron36,43 %28,48 %0,7824,01 %0,66
Benoît Hamon15,70 %11,45 %0,736,36 %0,40
Nathalie Arthaud0,39 %0,46 %1,180,64 %1,66
Philippe Poutou0,48 %0,62 %1,291,09 %2,26
Jacques Cheminade0,10 %0,04 %0,430,18 %1,88
Jean Lassalle0,39 %0,50 %1,291,21 %3,11
Jean-Luc Mélenchon33,43 %32,68 %0,9819,58 %0,59
François Asselineau0,39 %0,50 %1,290,92 %2,38
François Fillon8,92 %17,61 %1,9820,01 %2,24

La deuxième colonne de pourcentages donne la proportion de votes en faveur de chaque candidat (en pourcentage des votants) à l'élection officielle, dans l'ensemble des bureaux Vieux Temple. Cette colonne fait apparaître de manière flagrante par exemple la sur-représentation dans notre expérimentation des électeurs de Benoît Hamon, et la sous-représentation des électeurs de Marine Le Pen. Afin de compenser ces effets, et d'obtenir un échantillon de participants qui soit plus représentatif des électeurs de Vieux Temple, nous comptons donc chaque participant ayant voté pour Marine Le Pen 2,50 fois, alors qu'un partisan de Benoît Hamon ne comptera que 0,73 fois dans le décompte final.

Il y a une deuxième manière de corriger les biais de représentativité : aligner notre échantillon sur le scrutin au niveau national, et non au niveau du bureau local. C'est ce qui est indiqué dans les deux colonnes de droite du tableau. Par exemple, pour aligner notre échantillon sur la représentation nationale, il faut compter chaque électeur de Marine Le Pen 8,45 fois car le pourcentage de voix obtenu par cette candidate au niveau nationale est de 21,30 % (et non plus 6,28 %). Dans les visualisations, nous vous proposons les deux modes de redressement des données.

Ces deux manières de corriger les biais inhérents à ce type d'expérimentations sont simples mais loin d'être parfaites. Aussi les résultats ci-dessous doivent-ils être considérés pour leurs tendances générales et évités d'être sur-interprétés.

Résultats généraux

Le diagramme suivant montre le classement des candidats selon les différentes méthodes de vote.

Comment lire ce diagramme ?

Ce diagramme met en relation les candidats avec le rang qu'ils obtiennent aux différents modes de scrutin. En abscisse se trouvent les candidats, en ordonnée les rangs. Par exemple, le diagramme nous informe que François Fillon est classé 3ème au scrutin officiel local et national, 4ème au vote par approbation, et 6ème au vote par évaluation (le tout en données corrigées au niveau local).

Vous pouvez utiliser les cases à cocher pour afficher ou cacher les différents modes de scrutin. Vous pouvez également changer l'ordre des candidats en abscisse grâce au menu déroulant, ce qui permet de mettre en évidence des similarités / dissimilarités entre les différents modes de scrutin.

Avertissement sur l'interprétation

Que nous apprend ce graphe ?

  • Indépendamment de nos expérimentations, les résultats locaux à l'élection officielle montrent que l'on est sur un électorat plutôt à gauche, où Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon font un meilleur rang qu'au scrutin national, et où Marine Le Pen et François Fillon sont moins bien classés.
  • Si l'on redresse les données en s'appuyant sur les résultats locaux, Benoît Hamon est le vainqueur des deux modes de scrutin alternatifs testés (approbation et évaluation). Si l'on redresse en se servant de l'élection nationale, Benoît Hamon est le vainqueur pour le vote par approbation et Emmanuel Macron est le vainqueur pour le vote par évaluation.
  • Certains candidats sont clairement favorisés par les modes de scrutin alternatifs (ou, de manière symétrique, défavorisés par le scrutin majoritaire à deux tours), que l'on travaille en données brutes ou redressées : Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, donc des candidats plutôt à gauche de l'échiquier politique. D'autres sont défavorisés par ces modes de scrutin : Marine Le Pen et François Fillon, à droite de l'échiquier politique. Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant car il semble très avantagé par les scrutins alternatifs si l'on travaille en données redressée au niveau national, mais ne l'est plus du tout dès que l'on s'intéresse aux données redressées au niveau local ou aux données brutes.

Résultats généraux pour le vote par approbation

Le diagramme suivant montre la répartition du nombre de scores d'approbation par candidat approuvé.

Comment lire ce diagramme ?

Dans la partie centrale du diagramme, chaque cercle correspond à un nombre de candidats approuvés n et à un candidat donné c. La taille du cercle représente le nombre de votants qui approuvent n candidats, parmi lesquels, entre autres, c.

Par exemple, nous pouvons voir que parmi les électeurs qui approuvent Nathalie Arthaud, un grand nombre d'entre eux approuvent 4 candidats (donc Nathalie Arthaud et trois autres), et un peu moins approuvent 3 candidats, un peu moins 5 candidats, puis 2, puis 6, puis 7.

L'histogramme à droite de la figure montre le cumul des valeurs de la ligne. En d'autres termes, il s'agit du score d'approbation total de chaque candidat (donc cela correspond exactement au diagramme ci-dessus).

Enfin, l'histogramme en haut de la figure montre le cumul des valeurs de la colonne. En d'autres termes, cela correspond, pour chaque valeur n, au nombre de votants qui approuvent exactement n candidats.

Avertissement sur l'interprétation

Que nous apprend ce diagramme ?

  • En données brutes et corrigées, une majorité de bulletins comportent 3 noms. Cela montre que lorsque l'on propose aux électeurs de s'exprimer sur plus d'une personne, ils saisissent cette opportunité.
  • Sans trop de surprise, il y a une certaine corrélation entre le score obtenu par les candidats et leur nombre de co-approuvés. Si l'on normalise par ligne, on voit que les plus gros disques se décalent vers la droite (nombre plus important de co-approbations) lorsque le score diminue. Si l'on normalise par colonne, on voit que le coin inférieur gauche est vide, ce qui signifie que les « petits » candidats ne sont quasiment jamais approuvés seuls ou avec un petit nombre d'autres candidats.
  • La plupart des candidats de tête apparaissent sur des bulletins qui comportent 3 noms (sauf Emmanuel Macron et François Fillon qui apparaissent plutôt sur des bulletins qui ne comportent que 2 noms, bien que pour Emmanuel Macron ça ne soit pas si clair si l'on regarde les données brutes). En revanche, les « petits » candidats apparaissent plutôt sur des bulletins qui comportent 4 noms.
  • Si l'on normalise ligne par ligne, on peut voir que les candidats ne sont majoritairement pas approuvés seuls. En revanche, certains le sont plus que d'autres. Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron ont un nombre non négligeable de mono-approbations. En revanche, des candidats comme Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon ou Philippe Poutou, qui font par ailleurs un bon score, ne sont presque jamais approuvés seuls.

Les deux visualisations suivantes cherchent à montrer les profils de co-approbation des candidats, afin de mettre en évidence les similarités et les différences entre eux.

Comment lire ce diagramme ?

Dans le diagramme suivant, chaque case représente un couple de candidats. La couleur traduit le nombre de fois que ces candidats sont approuvés ensemble sur le même bulletin : plus la couleur est proche du bleu foncé, plus la valeur est élevée. Les cases diagonales représentent le nombre d'approbations pour chaque candidat.

On peut ainsi voir par exemple que Jean-Luc Mélenchon est le candidat le plus souvent approuvé. Il est très souvent approuvé avec Philippe Poutou et Benoît Hamon, mais très peu avec Jacques Cheminade ou François Fillon.

On peut changer l'ordre des candidats (cela permet de faire apparaître des motifs dans le tableau). On peut également faire varier la normalisation des valeurs. Par défaut, le blanc représente la valeur 0 et le bleu la valeur maximale de tout le tableau, mais on peut aussi normaliser par ligne (resp. colonne), auquel cas le blanc représente toujours 0 et le bleu foncé représente la valeur maximale de la ligne (resp. colonne).

Avertissement sur l'interprétation

Que nous apprennent ces diagrammes ?

  • On voit clairement apparaître des groupes de candidats similaires, qui sont souvent approuvés ensemble :
    • le groupe Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon
    • le groupe François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen
    • dans une moindre mesure le groupe Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron
  • Si l'on considère la co-approbation comme une mesure de similarité, Nathalie Arthaud et François Fillon sont les candidats qui sont le plus aux antipodes de l'échiquier politique (ce qui peut se voir en utilisant une échelle logarithmique).
  • François Asselineau, Jacques Cheminade et Jean Lassalle sont des candidats au profil relativement similaire, dans le sens où leur co-approbation est beaucoup plus étalée que celle des autres candidats (ils peuvent apparaître co-approuvés avec n'importe quel autre candidat).

Évaluation continue

Comment lire ce diagramme ?

Chaque barre de l'histogramme correspond à un intervalle de valeurs et représente le nombre de fois qu'une valeur de cet intervalle a été utilisée pour noter un candidat. Sur notre échelle, le 0 correspond à la note « contre », le 0,5 correspond à la note « indifférent », et le 1 correspond à la note « pour ».

On peut ainsi voir que l'intervalle de valeurs le plus représenté est l'intervalle situé autour de 0,5 (0,48-0,52 par exemple).

On peut augmenter ou diminuer la précision (c'est-à-dire diminuer ou augmenter la taille des intervalles) grâce aux boutons situés sous l'histogramme.

Avertissement sur l'interprétation

Que nous apprend ce diagramme ?

  • L'ensemble de l'échelle (entre 0 et 1) est utilisée, mais pas de manière uniforme.
  • Les positions les plus représentées pour les marques se situent aux extrêmes de l'échelle (0 et 1) et au milieu (vers 0,5, correspondant à la position indifférente). Dans une moindre mesure, on constate des pics locaux aux alentours de 0,25 et 0,75, soit vers la moitié des segments négatif (entre contre et indifférent) et positif (entre indifférent et pour).
  • Le segment négatif est légèrement plus représenté que le segment positif.
  • Certains participants ont noté hors-échelle, principalement du côté négatif, probablement pour marquer leur extrême (dés)approbation.

La partie suivante est consacrée aux résultats détaillés par bureau de vote. Les mêmes types de visualisation que pour les résultats combinés des trois bureaux ont été employés dans cette partie-là. Nous ne fournissons pas d'interprétation spécifique pour chaque bureau. Les enseignements que nous pouvons tirer de ces diagrammes sont, pour la plupart, assez similaires à ceux des diagrammes combinés. L'information spécifique principale que nous pouvons observer en regardant les résultats détaillés de chaque bureau de vote est que le corps électoral des trois bureaux n'est pas homogène. Cela peut s'observer en remarquant la différence de classement des candidats entre les bureaux 1 et 2 d'une part et le bureau 3 d'autre part. Sans se hasarder à des interprétations hâtives, cette différence de profil peut probablement s'expliquer par le découpage géographique des bureaux de vote, induisant des profils socio-économiques différents entre les bureaux.

Vieux Temple 1

Le diagramme suivant montre le classement des candidats selon les différentes méthodes de vote.

Comment lire ce diagramme ?

Ce diagramme met en relation les candidats avec le rang qu'ils obtiennent aux différents modes de scrutin. En abscisse se trouvent les candidats, en ordonnée les rangs. Par exemple, le diagramme nous informe que François Fillon est classé 3ème au scrutin officiel local et national, 4ème au vote par approbation, et 6ème au vote par évaluation (le tout en données corrigées au niveau local).

Vous pouvez utiliser les cases à cocher pour afficher ou cacher les différents modes de scrutin. Vous pouvez également changer l'ordre des candidats en abscisse grâce au menu déroulant, ce qui permet de mettre en évidence des similarités / dissimilarités entre les différents modes de scrutin.

Approbation

Le diagramme suivant montre la répartition du nombre de scores d'approbation par candidat approuvé.

Comment lire ce diagramme ?

Dans la partie centrale du diagramme, chaque cercle correspond à un nombre de candidats approuvés n et à un candidat donné c. La taille du cercle représente le nombre de votants qui approuvent n candidats, parmi lesquels, entre autres, c.

Par exemple, nous pouvons voir que parmi les électeurs qui approuvent Nathalie Arthaud, un grand nombre d'entre eux approuvent 4 candidats (donc Nathalie Arthaud et trois autres), et un peu moins approuvent 3 candidats, un peu moins 5 candidats, puis 2, puis 6, puis 7.

L'histogramme à droite de la figure montre le cumul des valeurs de la ligne. En d'autres termes, il s'agit du score d'approbation total de chaque candidat (donc cela correspond exactement au diagramme ci-dessus).

Enfin, l'histogramme en haut de la figure montre le cumul des valeurs de la colonne. En d'autres termes, cela correspond, pour chaque valeur n, au nombre de votants qui approuvent exactement n candidats.

Les deux visualisations suivantes cherchent à montrer les profils de co-approbation des candidats, afin de mettre en évidence les similarités et les différences entre eux.

Comment lire ce diagramme ?

Dans le diagramme suivant, chaque case représente un couple de candidats. La couleur traduit le nombre de fois que ces candidats sont approuvés ensemble sur le même bulletin : plus la couleur est proche du bleu foncé, plus la valeur est élevée. Les cases diagonales représentent le nombre d'approbations pour chaque candidat.

On peut ainsi voir par exemple que Jean-Luc Mélenchon est le candidat le plus souvent approuvé. Il est très souvent approuvé avec Philippe Poutou et Benoît Hamon, mais très peu avec Jacques Cheminade ou François Fillon.

On peut changer l'ordre des candidats (cela permet de faire apparaître des motifs dans le tableau). On peut également faire varier la normalisation des valeurs. Par défaut, le blanc représente la valeur 0 et le bleu la valeur maximale de tout le tableau, mais on peut aussi normaliser par ligne (resp. colonne), auquel cas le blanc représente toujours 0 et le bleu foncé représente la valeur maximale de la ligne (resp. colonne).

Comment lire ce diagramme ?

Dans le diagramme suivant, chaque case représente un couple de candidats. La couleur traduit le nombre de fois que ces candidats sont approuvés ensemble sur le même bulletin : plus la couleur est proche du bleu foncé, plus la valeur est élevée. Les cases diagonales représentent le nombre d'approbations pour chaque candidat.

On peut ainsi voir par exemple que Jean-Luc Mélenchon est le candidat le plus souvent approuvé. Il est très souvent approuvé avec Philippe Poutou et Benoît Hamon, mais très peu avec Jacques Cheminade ou François Fillon.

On peut changer l'ordre des candidats (cela permet de faire apparaître des motifs dans le tableau). On peut également faire varier la normalisation des valeurs. Par défaut, le blanc représente la valeur 0 et le bleu la valeur maximale de tout le tableau, mais on peut aussi normaliser par ligne (resp. colonne), auquel cas le blanc représente toujours 0 et le bleu foncé représente la valeur maximale de la ligne (resp. colonne).

Vieux Temple 2

Le diagramme suivant montre le classement des candidats selon les différentes méthodes de vote.

Comment lire ce diagramme ?

Ce diagramme met en relation les candidats avec le rang qu'ils obtiennent aux différents modes de scrutin. En abscisse se trouvent les candidats, en ordonnée les rangs. Par exemple, le diagramme nous informe que François Fillon est classé 3ème au scrutin officiel local et national, 4ème au vote par approbation, et 6ème au vote par évaluation (le tout en données corrigées au niveau local).

Vous pouvez utiliser les cases à cocher pour afficher ou cacher les différents modes de scrutin. Vous pouvez également changer l'ordre des candidats en abscisse grâce au menu déroulant, ce qui permet de mettre en évidence des similarités / dissimilarités entre les différents modes de scrutin.

Approbation

Le diagramme suivant montre la répartition du nombre de scores d'approbation par candidat approuvé.

Comment lire ce diagramme ?

Dans la partie centrale du diagramme, chaque cercle correspond à un nombre de candidats approuvés n et à un candidat donné c. La taille du cercle représente le nombre de votants qui approuvent n candidats, parmi lesquels, entre autres, c.

Par exemple, nous pouvons voir que parmi les électeurs qui approuvent Nathalie Arthaud, un grand nombre d'entre eux approuvent 4 candidats (donc Nathalie Arthaud et trois autres), et un peu moins approuvent 3 candidats, un peu moins 5 candidats, puis 2, puis 6, puis 7.

L'histogramme à droite de la figure montre le cumul des valeurs de la ligne. En d'autres termes, il s'agit du score d'approbation total de chaque candidat (donc cela correspond exactement au diagramme ci-dessus).

Enfin, l'histogramme en haut de la figure montre le cumul des valeurs de la colonne. En d'autres termes, cela correspond, pour chaque valeur n, au nombre de votants qui approuvent exactement n candidats.

Les deux visualisations suivantes cherchent à montrer les profils de co-approbation des candidats, afin de mettre en évidence les similarités et les différences entre eux.

Comment lire ce diagramme ?

Dans le diagramme suivant, chaque case représente un couple de candidats. La couleur traduit le nombre de fois que ces candidats sont approuvés ensemble sur le même bulletin : plus la couleur est proche du bleu foncé, plus la valeur est élevée. Les cases diagonales représentent le nombre d'approbations pour chaque candidat.

On peut ainsi voir par exemple que Jean-Luc Mélenchon est le candidat le plus souvent approuvé. Il est très souvent approuvé avec Philippe Poutou et Benoît Hamon, mais très peu avec Jacques Cheminade ou François Fillon.

On peut changer l'ordre des candidats (cela permet de faire apparaître des motifs dans le tableau). On peut également faire varier la normalisation des valeurs. Par défaut, le blanc représente la valeur 0 et le bleu la valeur maximale de tout le tableau, mais on peut aussi normaliser par ligne (resp. colonne), auquel cas le blanc représente toujours 0 et le bleu foncé représente la valeur maximale de la ligne (resp. colonne).

Vieux Temple 3

Le diagramme suivant montre le classement des candidats selon les différentes méthodes de vote.

Comment lire ce diagramme ?

Ce diagramme met en relation les candidats avec le rang qu'ils obtiennent aux différents modes de scrutin. En abscisse se trouvent les candidats, en ordonnée les rangs. Par exemple, le diagramme nous informe que François Fillon est classé 3ème au scrutin officiel local et national, 4ème au vote par approbation, et 6ème au vote par évaluation (le tout en données corrigées au niveau local).

Vous pouvez utiliser les cases à cocher pour afficher ou cacher les différents modes de scrutin. Vous pouvez également changer l'ordre des candidats en abscisse grâce au menu déroulant, ce qui permet de mettre en évidence des similarités / dissimilarités entre les différents modes de scrutin.

Avertissement sur l'interprétation

Que nous apprend ce graphe ?

  • Jean-Luc Mélenchon est le vainqueur de tous les modes de scrutin testés

Approbation

Le diagramme suivant montre la répartition du nombre de scores d'approbation par candidat approuvé.

Comment lire ce diagramme ?

Dans la partie centrale du diagramme, chaque cercle correspond à un nombre de candidats approuvés n et à un candidat donné c. La taille du cercle représente le nombre de votants qui approuvent n candidats, parmi lesquels, entre autres, c.

Par exemple, nous pouvons voir que parmi les électeurs qui approuvent Nathalie Arthaud, un grand nombre d'entre eux approuvent 4 candidats (donc Nathalie Arthaud et trois autres), et un peu moins approuvent 3 candidats, un peu moins 5 candidats, puis 2, puis 6, puis 7.

L'histogramme à droite de la figure montre le cumul des valeurs de la ligne. En d'autres termes, il s'agit du score d'approbation total de chaque candidat (donc cela correspond exactement au diagramme ci-dessus).

Enfin, l'histogramme en haut de la figure montre le cumul des valeurs de la colonne. En d'autres termes, cela correspond, pour chaque valeur n, au nombre de votants qui approuvent exactement n candidats.

Les deux visualisations suivantes cherchent à montrer les profils de co-approbation des candidats, afin de mettre en évidence les similarités et les différences entre eux.

Comment lire ce diagramme ?

Dans le diagramme suivant, chaque case représente un couple de candidats. La couleur traduit le nombre de fois que ces candidats sont approuvés ensemble sur le même bulletin : plus la couleur est proche du bleu foncé, plus la valeur est élevée. Les cases diagonales représentent le nombre d'approbations pour chaque candidat.

On peut ainsi voir par exemple que Jean-Luc Mélenchon est le candidat le plus souvent approuvé. Il est très souvent approuvé avec Philippe Poutou et Benoît Hamon, mais très peu avec Jacques Cheminade ou François Fillon.

On peut changer l'ordre des candidats (cela permet de faire apparaître des motifs dans le tableau). On peut également faire varier la normalisation des valeurs. Par défaut, le blanc représente la valeur 0 et le bleu la valeur maximale de tout le tableau, mais on peut aussi normaliser par ligne (resp. colonne), auquel cas le blanc représente toujours 0 et le bleu foncé représente la valeur maximale de la ligne (resp. colonne).